S. f. (Mercerie) est un morceau de tresse, tissu ou cordon plat ou rond, ferré par les deux bouts, dont on se sert pour mettre sur l'épaule ou pour attacher quelque chose. Les aiguillettes sont du commerce des marchands Merciers : mais ce sont les Passementiers-Boutonniers qui les fabriquent, et ont droit de les vendre, pourvu qu'elles soient faites de tresses rondes ou plates. On fait des aiguillettes de fil d'or et d'argent, de soie, de fil, etc. Les aiguillettes ont eu le sort de bien d'autres ajustements ; elles sont hors de mode. On n'en voit plus guère qu'aux domestiques, et aux cavaliers de certains régiments. On dit aujourd'hui nœud d'épaule.
S. m. (ouvrage de Mercerie) toîle cirée, ou pièce de taffetas coupée en rond, et soutenue sur de petits morceaux d'osier ou de baleine, et sur une baguette tournée, au bout de laquelle il y a un petit bâton tourné, pour allonger le parasol, dont l'usage est de se défendre du soleil en le portant au-dessus de la tête. On fait aujourd'hui des parasols pliants qui sont très-commodes. (D.J.)
ou QUINCAILLERIE, s. f. (Mercerie) terme général de négoce qui renferme une infinité d'espèces différentes de marchandises d'acier, de fer et de cuivre ouvré, qui font partie du commerce de la mercerie. Les principales de ces marchandises sont des couteaux, ciseaux, rasoirs, canifs, instruments de chirurgie, tire-bouchons, et autres ouvrages de coutellerie.
S. m. (Vitrerie) ouvrier qui emploie le verre, le coupe et le dresse, pour en construire des panneaux, avec ou sans plomb, en garnir des châssis à carreaux, faire des lanternes et autres ouvrages, appartenans au métier de Vitrier. La communauté des maîtres Vitriers-peintres sur verre, de la ville de Paris, a reçu ses premiers statuts sous le règne de Louis XI. qui leur en fit expédier des patentes le 24 Juin 1467, enregistrées aux registres du châtelet le 26 Aout de la même année. La Marre. (D.J.)